L'attaque à Rhun

Les premières lueurs du soleil dansaient sur l’horizon, alors que Cybille sortait de l’auberge avec une des rares bonnes nuit dans le corps. Le camp reprenait vie peu à peu. La jeune militaire saluait les rares passants qui croisait son passage.

Une fois sur les quais du port, elle s’accroupie au bord de l’eau. La froideur de l’étendu d’eau la saisit lorsqu’elle plongea la main dans l’eau. Avec des gestes lents, elle se nettoya le visage avec l’eau fraîche du matin. Tout ce qui s’en suivit se passa en quelques minutes à peine.


Un pas léger se fit entendre sur le quai. La femme se retourna lentement le sourire aux lèvres s’attendant à y retrouver la silhouette de son nouvel époux. Au lieu d’y retrouver son supérieur, elle tomba face à face avec une dizaine d’hommes qui la fixaient du regard. Après réflexion, ces hommes n’appartenaient pas à l’ordre qu’elle servait désormais.

Des brigands sans doute, ce dit-elle pour elle-même.

Les deux plus jeunes de la bande s’avancèrent vers elle. L’un d’eux lui empoigna l’avant bras droit. Elle se défit de son étreinte en un léger coup de recul, alors de l’autre tenta de lui asséner un coup de poing dans l’estomac qu’elle évita rapidement. Elle n’était pas dupe. Elle ne se laisserait pas avoir par des simples petits brigands en quête d’or et de violence. Un homme de la bande au regard fatigué fronça les sourcils, agacé. Les hommes restés derrière s’avancèrent en même temps. Elle était prise au piège maintenant.

Cybille analysait rapidement des yeux les échappatoires possibles. Alors que trois des hommes présents fonçaient sur elle pour la maîtriser, elle se glissa à leur droite, mais en vain. Une force vive la poussa de derrière vers les hommes. Elle serra les dents en tentant de se libérer de leur emprise. Aucun fuite possible maintenant. Elle réussit avec un peu de détermination a libérer un de ses bras pour frapper au visage l’homme à sa gauche. L’homme eu un moment de recul de la tête, puis lui rendit son coup avec son poing dans les côtes, pendant que deux autres hommes la tenait solidement. Elle se courba de douleur en serrant la mâchoire. Elle asséna un coup de tête bien placé a l’homme qui se place devant elle. L’homme se courba a son tour de douleur vers l’avant et fit la rencontre inattendu du genou de la femme. Il tomba au sol en criant. L’homme derrière elle la poussa au sol.

Alors qu’elle tenta de se relever, elle se fit attaqué à coups de pieds trois brigands de la bande.
Valait mieux se laisser faire a présent. Cybille abandonna la bataille. Elle ne pouvait plus rien contre eux, seule.

Un d’eux la releva en lui empoigna la chevelure, la bâillonna pendant qu’un autre lui couvrit les yeux.

Un homme portant la cape de l’Ordre apprécia la scène au loin, sourire aux lèvres.

L’avant midi s’annonçait plutôt bien dans le pays, plus précisément au camp d’entraînement en construction. Le soleil jaunâtre tombait sur la tête des hommes qui bûchaient pour les profits du village libre de l’est. La pause était attendue et demandée depuis les petites heures du matin. La fraîcheur du vent de Rhun venait frotter la joue de l’assassin qui était assied sur une énorme roche. Celui-ci admirait ce qui se passait sur le terrain de construction et commençait à prévoir les prochains travaux. Autant dire qu’il était préoccupé dans ses pensées, comme la prochaine sortie avec Cybille, mais bon… Tout d’un coup, quand le soleil s’approchait sur le dessus de leurs têtes, ils virent arriver un cavalier, au loin, qui provenait du village. Les hommes entendirent s’écriait le jeune homme sur le cheval épuisé. Pendant ce temps, le chef s’approchait lentement avec l’air douteur…

-Tyrael ! Tyrael !
-Tu es en retard petit. Si tu devais venir ce matin pour bûcher, il est maintenant trop tard…
-Le village est attaqué ! L’ennemi est sur nous !

Le regard fixe du Chef de section pouvait en dire long sur la situation. Aussi surpris qu’un rat dans un piégé, il prit la monture du jeunot et partit en direction de l’attaque. Les minutes étaient longues sur son chemin, les scénarios possibles se défilaient dans sa tête et se demandait beaucoup de question : L’ennemi est présent pour quel raison ? Ils sont au courant que nos troupes sont là ? Qui sont les connards qui ont foncés sur nous ?! Plus Tyrael avançait, plus son orgueil devenait énorme à l’intérieur de lui, comme si on lui aurait joué dans le dos. Rendu sur place, il était malheureusement trop tard. L’attaque avait était faite et les dégâts furent voyants même de loin.

Les premières initiatives étaient exécutées. Le rassemblement des troupes fut appliqué rapidement, tandis que l’assassin alla voir les carnages de plus près. Après plusieurs dizaines de minutes, l’un des subordonnés, de la troupe principale d’assassinat, s’approcha et lui expliqua la terrible nouvelle sur sa femme. À partir de ce moment, la lueur sombre de colère qu’avait l’assassin reprit le dessus sur lui. Le subordonné envoya missive à Damocles et Serakhan pour une rencontre sous le nom de l’espion.

Le jour était enfin arrivé. Les troupes sur le pays de Rhun étaient maintenant prêtes pour une rencontre terrible. Pendant que l’armée était en rang, Tyrael sorti à l’extérieur pour voir les effectifs qu’ils « gouverneraient ». Avec le nombre de soldats de l’ombre, il allait arriver à faire du dommage sur son adversaire. Mais le nombre n’était pas assez en cas de risque. Ses plans étaient presque parfaits pour faire le dommage, mais si l’opération tourne en catastrophe, il aurait besoin d’une autre bonne quantité de troupe. Alors qu’il marchait en direction de ses hommes, l’assassin réfléchissait. Et si les orientaux nous aidaient ? Ils ont perdu leur dignité dans cet affront et même s’ils sont affaiblis par l’assaut, il va de soit qu’ils n’hésiteront pas à prendre visite sur un territoire ennemi. Alors que le chef de section regardait les yeux de chaque homme sur les premiers rangs, il commença à parler en se dirigeant vers le milieu de l’armée :

Homme du Mordor… Vous savez pourquoi vous êtes ici. Nous étions présent pour aider un peuple contre de la nourriture pour notre tour. Pendant que la plupart des effectifs de notre Ordre étaient absentes du village, nous nous fûmes attaqué lâchement par l’un de nos ennemis. Aujourd’hui ! Vous êtes en formation devant moi et vos supérieurs pour le même but : Remettre de l’ordre sur les Terres du Milieu et instauré une vraie justice, une justice du Mordor ! Les Hommes du Rohan ont sous-estimés les grands pays de l’Est ! Le puissant Œil, ainsi que le pays de Rhun ! Dans quelques heures, nous marcherons contre les têtes jaunes et nous n’aurons aucune pitié pour eux ! Nous reprouverons notre valeur à Sauron ! Une valeur aussi sanglante que sadique ! ÊTEZ-VOUS PRÊT À RÉPENDRE UNE JUSTICE !?

Tel que voulu, les hommes se mirent à acclamer Tyrael. La réponse était claire et il savait qu’il pouvait compter sur le Soleil Noir pour atteindre son but : celui d’aller sauver sa femme avant tout.

Il se mit à marcher en direction de la battisse de justice pour rencontrer Khalea du clan Khan.

Quelques jours plutard, Tyrael finit par revenir sur les terres de Rhun. Après son insolance envers deux chefs de clans, il essaya du mieux qu'il pouvait pour trouver de la nourriture supplémentaire. La chasse était moyennement bonne dans le Rhovanion, mais ils avaient un truc à ce mettre sous la dent. D'un autre côté ses plans avançaient de plus belle, celui-ci trouvait de meilleure idée qu'au début avec l'aide de Damocles. Il n'était qu'une question de temps avant que l'attaque commence. Pour le moment, l'assassin était sur le point de faire rencontre d'un de ses supérieurs aux hommes de l'orient.

Quelques troupes, du plus grand village de Rhun, commencèrent à quitter le camp. Plusieurs d'entre eux partirent en direction du Mordor avec des charrettes très bien rempli. Extrêmement peut de gens était au courant des projets de la guilde Mordorienne, même que les hommes de l'Est ne savaient guère. Ceux, qui au contraire, étaient au courant ne disaient pas les plans que l'assassin leur avait expliqués par peur que les bouches se mettent à parler pour le côté ennemi. Dans une grande discrétion, tous prirent voyage une fois de plus...