Disparition

Chevalier du Soleil noir

C’était le soir d’une douce nuit, la luminosité de la lune tombait sur les têtes des villageois du village de Dun dans la montagne. Au loin du village, un petit feu de camp était allumé et deux hommes parlaient ensemble, tandis qu’un autre s’approchait doucement d’eux. C’était Tyrael qui arrivait du village et qui voulait prendre un peu de bon temps avec deux de ses hommes. Le nouveau chef des assassins de l’Ordre du Soleil Noir s’assied sur une grosse branche d’arbre. Son pantalon semblait dépouillé et son chandail aussi. En fait, il avait l’air d’un vrai habitant du village…

-Chef !?
-Restez assit chevalier…
-Oh d’accord…
-Dites, vous avez fini vos projets ?
-De quoi parles-tu ?
-Et bien, on vous voit souvent quitter le village avec nos confrères… J’ai cru bon que vous étiez fortement occupé ailleurs qu’ici.
-Sachez chevaliers, que nous ne sommes pas ici pour rien. Nous sommes ici grâce à mon plan et celui que la tour a accepté.
- Mais… Nous avons jamais entendu le plan nous, pourquoi donc ?
-Pour la simple et bonne raison qu’il y avait des risques à vous dire les plans. J’ai pour ordre de réussir ce que je fais, si j’échoue, j’ai l’air de quoi devant mes troupes ?
-Et bien d’un homme qui a échoué tout simplement.
-Peut-être bien…Mais je ne le vois pas comme ça.

Tyrael sorti une bouteille et commença à boire avec les deux autres hommes autour du feu. Son regard était porté sur les flammes éclairantes qui dansaient pour les réchauffer.

-Nous pouvons savoir le plan maintenant ? J’imagine que vous n’avez pas apporté cette femme et cet homme au village pour rien.
-Et comment savez-vous ça chevalier ?
-Et bien, les autres confrères parlent de leurs exploits comme s’ils avaient gagné la fortune.
- Quelle bande d’idiot, ils ne comprennent pas les ordres ! Je vais devoir prend la force maintenant pour qu’ils comprennent ce que veut dire autorité !
-Heumm…Peut-être bien chef, mais vous ne répondez pas à la question.
-Que voulez-vous savoir sur le plan !?
-Et bien, la totalité si nous pouvons…

Lourd soupire sortant de la bouche de l’homme du sud. Il prit une gorgée de la bouteille. Il plaça ses cheveux long vers l’arrière de son oreille, se gratte la barbe avant de commencer.

-Le plan était très simple en fait, mais dure et risqué côté réalisable. Tout commença quand j’ai eu l’ordre de faire boire un liquide à la femme que j’ai amenée ici, Yoni. C’était bien la première fois que j’avais un grand échec comme ça. Grand échec veut dire perte de contrôle de la mission et de bon sens…J’ai dû partir pendant quelques temps du Gondor et je suis même pas en mesure d’y revenir en ce moment…

Un petit sourire s’affiche sur son visage légèrement sale. Le vent commence à se lever et frotter le visage du chef de section. Ses cheveux se lèvent et retombe souvent pendant quelques minutes. À mesure qu’il raconte le plan, les chevaliers boivent et l’écoutent comme si c’était une histoire presque inventée.

-Et ? Il y a trop de risque de revenir sur le territoire ennemi ?
-Certainement, jouer au super assassin dans Minas Tirith, ce n’est pas très intelligent vu les risques. Il faut dire que j’ai extrêmement de chance d’être encore ici et presque en un seul morceau.
-Vous parlez de votre doigt là ?
-Tu ne vois pas que je raconte le plan ? Mon doigt est parfait et c’est une autre de mes histoires !
-Ah oui, désolé.
-C’est pendant que j’étais dans mon lit, à la tour de l’Ordre, que j’ai eu se super plan. En l’évaluant de plus prêt, j’ai comprit que j’avais que des chances de réussites et très peu de perte. En plus les Seigneurs seraient fier de moi et de leur clan. Quand j’ai eu l’autorisation du Maréchale Ikah, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion pour me faire encore plus respecter et peut-être devenir…plus important dans ce regroupement. Mais rien se joue s’en rien…
-Devenir important…Il me semble que vous cherchez juste ça et je n’ai pas le souvenir que vous soyez d’accord avec les ordres des hauts gradés mortels.
-Tu as peut-être raison et en plus je ne prie pas comme tous les autres membres non plus. Mais je suis pour les plans de l’œil et de son grand maître. Ce qui fait de moi un homme peut-être pas aussi « grand » que vous le pensez, mais assez intelligent pour se dire que les grands maîtres ne veulent pas des prières, mais des faits. Alors, arrête de me couper et laisse-moi finir.

-J’ai eu l’idée d’atteindre Yoni avec les informations que j’avais sur elle et mes talents. Je savais déjà qu’elle tenait tout le monde dans sa main. Les gardes ressemblaient à des pigeons, même si certain d’entre eux ne voulait pas la voir dans leur plan. J’ai donc eu la brillante idée d’aller capturer une personne importante de Minas Tirith, donc Kholéas. Ce Magistrat anciennement garde de la cité était la proie parfaite pour un plan aussi bien réfléchi. En plus d’atteindre Yoni, j’ai sûrement réussit à inquiéter plusieurs gens de la haute noblesse. À ce moment, j’étais au courant que l’ancien garde faisait son entraînement dans la deuxième partie du cercle de Minas la blanche. Ce qui faillait pour le capturer, c’était de bon atout comme Minil, Serakhan et le Puceau... heu Shaayd. Un matin, nous avons pénétré dans les rues de la cité facilement en passant avec les autres marchands pour aller porter « des poches de patate » dans une cuisine. Il faut dire que les caravanes du marchand Azrabelo ont été utiles ce jour là. Minil était en charge de distraire les gardes de la cité dans la muraille pendant que Shaayd surveillait pour qu’il n’aille personne d’autre que moi et Serakhan dans une petite section de bâtiment. Armé d’une grosse roche où je ne sais pas trop quoi, Serakhan l’assomma d’un coup pendant qu’il était tourné vers moi. Plus vite nous le mettions dans un sac de patate, plus vite nous partions de la cité. Ce qui fut fait aussi, mais il faut dire que les gardes aux portes semblaient intrigués de nous voir partir. Bon, aucun problème ne parut en route, jusqu’à temps que le Magistrat se réveille et tue presque Minil en lui coupant une artère…

-Ouch, ça devait pas être beau à voir.
-Non et j’avais jamais vu autant de sang de ma vie, couler rapidement…Par chance, Kholéas était garde et ancien soigneur aussi, j’crois qu’on aurait perdu mon apprenti s’il avait pas été là. Mais sinon, le reste de la route était calme, les têtes de pailles ne demandaient pas beaucoup de question en fait.
-Bien comme plan, mais dangereux pour les villageois de ce village non ?
-Oui et c’est pour ça qu’avec l’autorisation d’Harkon, second du village, j’ai pu mettre le prisonnier dans leur cachot cacher. La deuxième fasse du plan était un peu plus dangereuse, mais il fallait que je demande des question au chef du village. Rhenius semblait être très compréhensible dans le plan et ma énormément aider. En fait, il a fait partie du plan lui aussi. J’avais planifié un bon plan, mais il faut avouer qu’il a modifié en court de route. Il faut croire qu’il connaît plus de stratégie que moi.

Enlève la bouteille des mains d’un de ses hommes pour prendre une gorgée. Par la suite, l’assassin se lève doucement pour placer ses pantalons et s’adosse le dos contre la grosse branche pour se retrouver le derrière au sol. Les deux chevaliers le regardaient faire pendant un court instant et retournèrent leurs figures vers le feu de camp. Pendant que l’un des deux lançait des bûches pour alimenter les flammes, Tyrael continuait l’évènement dernier.

-Je ne devais pas que parler à Rhenius, mais aussi à une personne en particulier. Et cette femme était vraiment très loin de moi en ce moment. L’une des lieutenants Corsaires d’Umbar. La deuxième fasse de mon plan était important, donc je devais prévoir quelques trucs pour que des gens qu’autre que moi y gagnent. Mais ce n’est pas importe pour le moment. La deuxième fasse consistait à une rencontre entre moi et la garde du Gondor. En envoyant quelques missives, j’ai réussit à faire une rencontre entre moi, Yoni et Briand, un caporal de la cité. Je dois dire ne pas être étonné que cette femme amène avec elle des gardes, même que mon plan était prévu pour ça. Mais apporter cet homme, grandement prudent je dois dire, un vrai homme qui se bat pour sa patrie et n’aurait jamais peur d’utiliser ce qu’il détient en main pour avoir ce qu’il veut. En le voyant, j’étais presque fier de me battre contre lui, mais pendant la discussion, je l’ai observé et je sais qu’un grand homme comme lui peut faire de grande chose.
-Donc c’était de la peur ?
-Peut-être bien, je ne sais quel sentiment y penser encore… Mais ce qui était sûr, c’était qu’avec Rhenius à mes côtés, je ne pouvais pas manquer mon coup. Briand n’avait que deux choix qui s’offraient à lui. Soit qu’il me donnait Yoni, fille de Saïta et qu’il retrouvait son Magistrat. Soit aucun transfert ne se faisait. Et étonnamment, Yoni accepta rapidement. Le caporal n’avait même pas prononcé un mot pourtant. Après longue discussion entre les deux, Yoni expliqua qu’elle s’attendait déjà ce genre de truc en venant sur les lieux. Rien de plus prometteur pour nous, même si Briand ne voulait pas. Et c’est ici que se compliqua un peu mon point de vue sur mon propre plan. Le plan avec lequel j’avais réfléchi n’avait plus de sens. Heureusement pour moi, Rhenius était avec moi pour arranger le tire. Briand demandait de voir Kholéas, une preuve de sa survie pour que l’échange soit fait. Et comme de fait, Rhenius fut venir Kholéas et c’était Fardh qui le surveillait au loin, caché dans les longues herbes de la plaine de l’Ithilien sud. Les deux hommes approchaient et je me disais que le plan n’allait pas marcher et que peut-être, le chef du village avait tout faux dans sa stratégie. Et bien non, le transfert Yoni contre Kholéas fut fait, facilement même. J’ai quand même du prendre des précautions en partant avec Yoni avant que Rhenius remette le Magistrat au caporal. Au loin, je voyais la rivière au nom de Poros où un bateau nous attendait. Et encore une fois c’était un homme d’Azrabelo qui le faisait navigué, car je suis très mauvais navigateur. Quand le navire réussit à passer l’Ethir Anduin, nous primes route vers Umbar…
-Umbar ?
-Oui Umbar, pour donner fausse route au Gondor, s’ils nous cherchaient. Après avoir contourné l’île sous le nom Tolfalas, nous sommes partis en direction du Pays de Dun. Et long fut le chemin en bateau à surveiller Yoni qui était attachée.

L’assassin arrête pendant quelques secondes pour reprendre de la salive dans sa bouche. Se fait offert les dernières gouttes de boisson de la bouteille qu’il avait amenée. Celle-ci désaltéraient la bouche tel une chute d’eau qui passerait à travers le désert. Après un petit temps à regarder les flammes du feu qui s’éteignaient, il continua…

-Et c’est comme ça que nous avons eu les deux prisonniers, chevaliers.
-Je ne comprend pas, tu dis avoir donné Kholéas en échange de la jeune Yoni, mais nous avons encore les deux a Dun ?
-Ahahahah ! Tu vas bien rire… En fait, à la rencontre, nous avions apportés un homme qui ressemblait au magistrat. En fait, presque pareil, il était aussi maigre que lui en ce moment.
-Donc c’était…
-Oui, ça faisait partie du plan et j’ai manqué la tête que Briand a faite…

Les trois hommes riaient pendant un long moment, les rires étaient entendus de loin dans la douceur de la nuit. Et pourquoi il manquait une dernière question pour terminer.

-Et quel est le rapport avec la Lieutenant Corsaire de tantôt ?
-Et bien, en allant m’informer là-bas et en prenant la direction d’Umbar avec le navire, j’ai offert au Corsaire de se faire des prisonniers gondoriens. C’était une fausse piste pour la capture des gondoriens qui se rendraient jusqu’à la porte de la cité des pirates. S’ils réussissent à faire du mouvement sur cette terre, ils pourraient réveiller bien pire que le Conseil et les Corsaires d’Umbar.

Les membres du Soleil Noir se quittèrent et partir se coucher sur ces dites paroles. Tyrael, de son côté, espérait que le reste de la mission serait comme il l’avait pensé et qu’il gagnerait en manipulant, tel est son talent.

Chevalier du Soleil noir

Le lendemain, long et pénible fut le réveille. Tyrael regardait le plafond de sa chambre louée et pensait à ce qu’il avait fait la veille, deux heures après savoir fait vomit dessus. Le pauvre magistrat avait tellement faim et demandait juste à boire de l’eau, alors que faire d’autre que de lui donner la mixture fait par le Maréchal Ikah ? Le sourire lui pendait aux lèvres juste a ré imaginer Kholéas avaler la potion au complet.

Mais bon, il devait bien penser à se lever pour le moment et retourner voir si tout allait bien. En se levant, il regardait au loin à partir de la palissade du village. Son œil était porté vers du mouvement vers le nord, deux cavaliers revenaient rapidement. C’était des hommes qui faisait partie de ses troupes…

-Mais qu’est-ce que vous faites ? Je n’ai pas le souvenir d’avoir ordonné de sortir du village…
-Pendant la nuit, nous avons suivi un convoi qui sortait et quittait vers le nord. Nous trouvions sa louche tout simplement.
-Vous savez où il est en ce moment ?
- Nous avons perdu la trace de la charrette quand nous allions quitter le pays de Dun. Nous pensions que s’aventurer trop loin nous serviraient a rien.
-Très bien, retournez à vos préoccupations.

Les hommes s’éloignaient dans le village tandis que l’assassin en chef prenait la direction de la prison cachée. En arrivant devant la prison, il remarqua un truc plutôt anormal. Kholéas n’était plus dans la cellule et Tyrael commençait, grandement, à se pauser des questions…Sharmineh avait-elle raison une fois de plus à propos de son destin ?

Chevalier du Soleil noir

Le jour de la rencontre avec le chef du village, un jour de colère pour l’assassin. En cognant devant la porte du bureau, Rhenius devait bien se douter que le chevalier voulait lui parler. En rentrant dans la place, les deux discutèrent et peu de temps après, Tyrael comprit que l’homme ne l’avait pas trahi pour rien. Même que celui-ci lui donna l’emplacement des deux prisonniers. C’était en se rendant sur place, totalement à l’ouest du pays, que la troupe du Soleil Noir trouva la petite prison. Elle ressemblait à une petite ferme du Rohan, très bon emplacement pour rester discret. Sur place, les ordres étaient simple : tuer ce qu’il y avait autour de « dangereux ». Défoncer les portes et maîtriser Yoni. Tout était bien exécuté jusqu’au point ou Tyrael entra dans la pièce en fixant la femme. Celle-ci semblait apeurée par l’assassin comme un humain devant un troll du Mordor. Elle prit que quatre secondes pour que son plan échoue. La fille de Saïta courut vers Tyrael et lui lança de la poudre hallucinogène, pendant qu’il était sur le point de donner l’ordre.

La poudre fit endormir Tyrael comme une bûche, le rêve semblait être bon au commencement. Tout était normal, une belle journée à Umbar. Il voyait Cybille, devant la banque, qui arrivait vers lui. Habiller de ses vêtements rougeâtres, Tiburius approchait de la corsaire et BAMMMMM ! L’homme voyait, dans son rêve, la demoiselle se faire planter une dague dans le dos jusqu’à lui traverser le cœur. Tyrael courrait et courrait à plus en finir pour aller la sauver. À chaque fois qu’il s’approchait, de plus en plus de gens lui coupaient le chemin. L’espion avait bien beau sortir ses armes ou utiliser des mains pour les pousser, rien à faire… C’est quand il finit par être au coter du corps de la rousse qu’il entendit une voix lugubre rire en arrière plan. Un rira froid, sanglant, malfaisant et démoniaque. Quand il se retourna pour voir d’où provenant le son, il vut une silhouette de femme qui reculait dans l’ombre de la nuit…

-Hey !
-Quoi !? Quoi !?

C’était un réveille en sursaut. Rhenius venait de le réveiller et se demandait ce qu’il faisait à la maison de guérison. Tyrael, qui ne se souvenait plus de ce qui c’était passé, sorti du bâtiment au médecin et trouva ses hommes sur son chemin. Ceux-ci lui expliquèrent que Yoni avait réussit a s’échapper avec Kholéas. Après que Tiburius tomba endormir, elle s’approcha de lui et le « guéri » pour enfin partir par la suite. Aucun homme de la troupe ne l’arrêta…

-…C’est une blague ? Vous n’avez même pas courut après elle ?
-Non Chef, on croyait avoir mieux à faire en vous sauvant la vie.
- Quel vie !? J’étais endormi espèce d’idiot ! J’aurais aimé mieux mourir que de laisser les prisonniers partir comme vous l’avez fait !
Après une petite discussion pour dire à ses hommes que certain d’entre eux serait rétrogradé, Tyrael reparti voir Rhenius qui lui avait demandé de revenir le voir pour lui expliquer la situation. La troupe et le chef assassin partirent en direction du Mordor pour faire rapport…Pour ce qui était de Tyrael, il prit la route d’Umbar pour le moment en faisant très attention sur son chemin.

Chevalier du Soleil noir

C’était les petites heures du matin à Umbar. Plusieurs personnes allaient travailler, d’autre filait dans leur lit après une longue nuit de fête au Nain Hurlant. Un réveille plutôt parfait pour Tyrael et encore une fois il semblerait que Cybille était partie avant son réveil. Il n’était plus trop étonné depuis quelques temps. Le chef assassin regardait sur le bureau, les plans qu’il avait fait étaient encore ouverts. C’était la journée parfaite pour aller rassembler les hommes !

Étant presque sur de son coup, Tyrael fit rassembler la totalité de ses hommes dans l’arène d’Umbar. Il n’avait sûrement personne à cette heure là et tout se ferait dans le calme, sans les corsaires. Comme de fait, personne sauf les gardes qui surveillèrent l’entrer. Les hommes se plaçaient sur les bancs à moitié endormis. Tyrael faisait son entrer, bien calme et silencieux comme toujours. Il regardait ses hommes en les saluant, ouvrit la porte pour entrer dans l’arène et commença son discourt.

-Homme du Soleil Noir ! Aujourd’hui, je dois absolument vous parler d’un sujet très important. J’ai vu au Pays de Dun comment vous et moi avions agi ! Nous avons manqué notre seul objectif principale mes confrères ! Nous avons manqué à notre parole ! Et ça, avec l’organisation qui n’avait guère du bon sens ! Et c’est pourquoi, étant l’homme qui vous tien de main ferme, je vous convoque ici ! Depuis quelques jours, j’ai travaillé psychologiquement sur un système qui aurait du bon jugement et de la coordination pendant les missions. Et j’y suis enfin arrivé ! La section d’assassin et d’espion du Soleil Noir aura maintenant des règlements et une hiérarchie personnalisée.

Pendant quelques secondes, certains membres semblaient désespérés à entendre ce qui sortait de la bouche de Tiburius. Comme s’il n’avait pas assez enduré la misère des entraînements de base. De son côté, l’homme au milieu de l’arène sortait son papier et commençait a cité les règles en prenant une voix forte.

Citation :: Règlement général :

1) Aucun assassin ne doit parler des missions en court.

2) Chacun doit obéir au chef de la section et de la troupe.

3) Tout homme sous les ordres du chef de la section doivent se tenir opérationnel pour toute mission, à son appel.

4) Si un homme de troupe se fait capturé par l’ennemi, il se doit de ne rien dire qui pourrait mettre la vie de sa troupe, section, organisation ou celle du Mordor en danger.

5) Tout homme doit être physiquement et psychologiquement entraîné pour les missions.

6) Aucun membre ne quitte la mission sens l’accord du chef de section.

7) Aucun chevalier ne laissera l’un de ses confrères en danger de mort, sauf sous bon prétexte et vouloir pour sa patrie.

8 ) Si un ou plusieurs membres se doivent d’infiltrer un endroit, il doit être en mesure de ce camoufler dans la masse le plus discrètement possible. Les hommes doivent jouer un rôle aussi, il est préférable, s’ils sont plusieurs, qu’aucun ne se connaissent.

9) Tout rapport à propos de mission doit être envoyé au chef de la section et seul lui doit être au courant des déplacements effectués, celui-ci en parlerait aux supérieurs par la suite.

Médecin :

1) Chaque troupe devra avoir au minimum un chevalier soigneur. (Pour l’apprentissage, venir voir le chef de section)

2) Le médecin devra se tenir le plus possible à l’écart des combats en cas de blessure.

3) Si un ennemi lui charge dessus, la logique va de soit qu’il peut se défendre…

4) Si un chevalier demande de l’aide médicale, le soigneur détient le devoir de l’amener plus loin et de l’aider.

5) Celui-ci peut demander de l’aide pour se protéger de ses ennemis en cas de danger lors des soins d’un allier.

*-Si un homme ne respecte pas les règlements de la section, il sera jugé sous rétrogradation ou mit totalement dehors de la section…

*-Si un homme semble avoir des difficultés et qu’il veut rester dans la section, il peut trouver arrangement avec le chef de la section des Assassins.

Après avoir dicté les règlements, Tyrael s’arrêta un peu. Son regard était posé sur ses hommes. Certaine semblait être en accord et d’autre moins.

- Chaque homme est maintenant au courant. Si un membre ici présent ne semble pas d’accord avec mon jugement, il peut prendre rendez-vous avec le Sénéchal ou Maréchal sous pour le changer de section…

Un long silence dans l’arène… Le chef regardait la totalité de ses effectifs qui ne bougeaient pas jusqu’au moment que quatre hommes quittes la place. Il était donc conclu que ceux-ci ne voulaient rien savoir du système qu’il avait mit au point. Ils iraient peut-être voir le Maréchal Ikah pour un changement de section.

-Quelqu’un d’autre ? Personne ? Très bien. Nous allons maintenant passer à la hiérarchie que j’ai prévue pour la section. Tout à fait simple et presque aucun changement. Elle reste la même sauf pour vous. Il y aura 2 troupes. La troupe A et B. Dans les troupes, il y aura deux disciples, deux Assassins chevaliers en comptant l’aide médical et le chef de la troupe. Donc cinq hommes dans la troupe A et B. Chaque homme de troupe aura pour ordre de ne rien dire, comme dans les règles le disent, à propos missions. Rien ! Tout passe par moi, rapport, commentaire, tout !

Le schéma du dessin avait été laissé aux hommes :

Après avoir fini les explications de son système, Tyrael sorti quelques mots pour terminer le tout.

-Vous avez maintenant le dessin que j’ai fait. Les titres ne seront donnés que par MOI. N’essayer même pas d’aller voir un supérieur pour un titre, car JE donnerais les titres symboliques pour notre section. Il n’y aura aucun favoritisme ! Les hommes, qui travailleront, auront le titre qu’ils mériteront ! Pas besoin de vous dire que je m’attends de vous à une fierté et une réussite ! Prochainement, un entraînement aura lieu et je testerais vos compétences comme vos défauts…

L’assassin en chef quitta l’arène. Des documents avaient été envoyés à la tour sombre au Maréchal et Sénéchal en but de prévention sur le nouveau système.